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Ce qui reste disparu

 

 

Que ce soit dans le domaine de l'art en lui-même ou bien de la litterature, de nombreuses pertes ont été comptabilisées en Europe par les Monuments men, après la fin de la Seconde Guerre Mondiale et de l'occupation nazie.

 

En effet, pour ce qui est de la litterature, des "listes noires" ont été établies par les nazis, contennant les noms des oeuvres que l'idéologie hitlérienne condamnait. Ces ouvrages ont, pour la plupart, été brulés lors d'autodafés sur les places publiques des villes occupées.

 

Et de même, suite aux pillages d'objets d'art par les nazis en Europe, Hitler a fait convertir de nombreux lieux, et notamment des mines allemandes, en dépôts pour les oeuvres de son Fürhermuseum.

Mais face à la progression rapide des Alliés contre le III° Reich, les nazis tentent d'emporter le maximum de leur butin, ou si le temps leur manque, de faire sauter ou brûler leurs cachettes.

 

Ainsi, jusqu'en 1951, les Monuments men vont se consacrer à la restitution des oeuvres volées par les nazis durant la guerre, et qu'ils auront pu récupérer.

Cependent beaucoup d'oeuvres restent perdues encore de nos jours, et nombreux sont ceux qui n'ont pu récupérer leurs biens après la guerre.

Il reste également des oeuvres non réclamées au "Monuments Fine Arts and Archives Program", ce qui représente près de 16 000 oeuvres d'art qui restent alors sans propriétaire. Parmi elles, 2 000 ont été confiées à 57 musées sous le nom de MNR (Musées Nationaux Récupération), et les 14 000 restantes vendues aux enchères.

 

QUELQUES OEUVRES PERDUES:

 

Le Duc Henri de Saxe,  par Lucas Cranach l'Ancien.

Cette oeuvre du XVI° siècle a été brûlée dans l'incendi de la tour de Flak de Berlin-Friedrichshain (quartier Est de Berlin) en 1945.

La Vierge en gloire avec les saints Jean l'Evangéliste,

François, Jérôme et Jean-Baptiste,  par Domenico Ghirlandaio.

Cette icone qui date de 1496, a été détruite lors du bombardement de Dresde (en Allemagne du Nord), durant la Seconde Guerre Mondiale.

Le Martyr d'Erasme, par Nicolas Poussin.

Cette peinture classique du XVII° siècle, a elle aussi été perdue durant le bombardement de Dresde en 1945.

Elle faisait partie des oeuvres qu'aurait dû contenir le Führermuseum.

 

Neptune et Amphitrite, par Pierre Paul Rubens.

Cette oeuvre inspirée de l'Antiquité fût brûlée dans l'incendi de la tour de Flak de Berlin-Friedrichshain, à la fin de la Seconde Guerre Mondiale.

Le peintre sur le chemin du travail, de Vincent van Gogh.

Cette toile du célèbre peintre impressioniste été brûlée en 1945, durant l'incendi de la tour de Flak de Berlin-Friedrichshain.

 

Les Amants, de Vincent van Gogh.

Considérée par les nazis comme une oeuvre de l'art "dégénéré", cette peinture impressioniste fût confisquée par l'ERR durant la Seconde Guerre Mondiale et ne fût pas retrouvée depuis.

 

"L'INCENDI DE LA TOUR DE FLAK"

 

Les tours de DCA étaient huit complexes de tours anti-aériennes de type blockhaus construits dans les villes de Berlin, Hambourg et Vienne à partir de 1940.

 

La Flak (de l'allemand : Flaktürme = Flakartillerie), entendue comme DCA de défense du territoire, fait partie de la Luftwaffe, c'est à dire l'Armée de l'Air d'Allemagne. Sur les 1 500 000 hommes appartenant à l’armée de l’air en 1939, les deux tiers environ sont à des postes antiaériens. Leur nombre augmentera encore avec le nombre croissant des bombardements sur le Reich. La Flak défend alors les zones industrielles et urbaines, soumises à un bombardement incessant.

 

Ces tours furent utilisées par la Flak de la Luftwaffe pour se défendre contre les raids aériens alliés sur ces trois villes durant la Seconde Guerre mondiale. Elles servirent aussi d'abri anti-aériens pour des dizaines de milliers de personnes, et pour coordonner la défense anti-aérienne.

 

La tour de Flak de Berlin-Friedrichshain, fût prise dans un incendi en 1945 tout à fait par hasard, suite à de mauvaises manipulations du matériel par les allemands eux-mêmes.

 

 

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